L’herbier sort du bois

Toujours plus green !

Dernière tendance qui fait souche dans nos intérieurs : l’herbier d’antan…revisité !
Notre engouement pour les plantes se renouvelle sans cesse. Après avoir convié chez nous les succulentes, monsteras, pileas et cie, on se prend de passion pour les planches botaniques et les tableaux de feuilles séchées. Aujourd’hui, l’esthétique des herbiers d’autrefois – en plus spectaculaire et ludique –  revient en force. Bonne nouvelle : rien de tel pour mettre en valeur nos collections de plantes vertes « fraîches ».

Un come-back tous azimuths

La mode et la lingerie, ainsi que la vaisselle, raffolent en ce moment des imprimés façon planche d’herboriste. Au restaurant Flora Danica, institution des Champs-Elysées, tout un mur est désormais recouvert d’un patchwork de plantes séchées. Quant au mot « herbarium » (herbier en anglais), c’est à la fois le nom d’une collection Gucci récente, mais aussi du bar à cocktails du nouveau (et très branché) Hotel Des Arts & Métiers, et d’un e-shop ultra pointu, spécialisée dans le tableautin sous verre de pistils ou de feuilles séchés. Même l’art contemporain s’empare de ce thème, avec l’expo Camille Henrot au Palais de Tokyo. La preuve que la tendance ratisse large !

Version prête à l’emploi

On se fournit donc chez Herbarium, mais aussi sur le site The Poster Club, dont on adore la mini série « Floating leaves », des  « tableaux de feuilles » en transparence. Le principe est toujours le même : mixer, sur une étagère ou un rebord de cheminée, vos plantes en pot préférées, et de grands cadres de végétaux séchés. Comme si on accueillait toutes les saisons en même temps dans la maison…On peut aussi chiner de délicates aquarelles botaniques anciennes, très granny chic, dans les brocantes ou des planches modernisés à la boutique Les Fleurs.

Version do it yourself

Les manuels d’initiation, et les albums rigides avec buvards et vis de serrage font aussi leur retour, mais nul besoin d’investir dans du matériel spécifique, ni d’inventorier patiemment ses trésors. L’herbier 2018 est bien plus libre et créatif ! On glane des feuilles variées lors de ses balades en forêt (variante : en voyage, on se constitue une collection « souvenir de promenade à Central Park »), puis, après séchage, on les enferme dans un cadre ancien ou contemporain, sur un fond uni ou entre deux plaques de verre. Encore mieux : faire tailler une plaque ad hoc pour disposer vos trouvailles sur le dessus d’un guéridon, d’une console ou d’une enfilade scandinave. L’herbier, ce n’est plus seulement dans les albums, ni même sur les murs !