Avez vous une « plant routine » ?

Le secret des « plantistas »...

Vous n'avez pas de « plant routine »? Pourtant, si vous avez plus de 10 pensionnaires verts et feuillus à la maison, vous devriez peut-être vous intéresser à la question… 

A la manière des mannequins ou comédiennes qui détaillent volontiers dans les magazines leur « beauty routine » – le rituel qui leur assure un teint radieux –, les « plantistas » adorent évoquer leur « plant routine » à longueur de blogs ou de vlogs YouTube dédiées. L’idée : dès qu’on possède pas mal d’espèces différentes, il faut un peu de rigueur et de régularité pour pourvoir aux besoins spécifiques de chacune. Contraignant ? Mais non... On vous a concocté un petit programme.  

Tous les jours : le check-up hydratation

En quelques minutes, le matin de préférence, on fait le tour de sa collection, brumisateur et (mini) arrosoir en main. Le geste qui sauve : toucher systématiquement du doigt le substrat de chaque plante. Très vite, cela vous suffira à « sentir » s’il lui faut une petite dose d’eau ou un pschitt. Exactement comme quand on a la peau qui tiraille…

Toutes les semaines : la grande séance de spa

Pour que vos plantes aient toujours bonne mine, le mieux, c’est de leur consacrer une vraie session hebdomadaire, à jour fixe (le samedi matin après le running, le dimanche en fin de journée...). On arrose, bien sûr, mais on enlève aussi les feuilles mortes, qui pompent leur énergie vitale. Profitez-en pour leur passer votre playlist préférée, voire... leur faire la conversation. Selon le physicien allemand Gustav Theodor Fechner, inventeur de la « Bio-commnication », les plantes apprécient non seulement la musique, mais poussent mieux et plus vite si on leur parle ou si on leur chante des chansons !

Tous les quinze jours : le shampoing-brushing  

Une semaine sur deux, on réserve aussi un petit moment au dépoussiérage des plantes à grandes feuilles – ficus elastica ou lyrata, monstera, calathea – avec un chiffon imprégné d’eau, ou d’un mélange eau et lait. Sinon, exactement comme notre peau, leurs pores s’obstruent, et elles ne jouent plus leur rôle de filtre et de dépolluant d’atmosphère. Elles s’étiolent, et nous avec !

Une fois par mois : séances d’UV

C’est tout bête, mais il fallait y penser : chaque mois, on fait effectuer à chaque pot un demi-tour, pour que le côté verso profite lui aussi de la meilleure lumière. L’été, on éloigne les plus fragiles de la fenêtre : certaines plantes peuvent prendre des coups de soleil !

Le truc qui change tout 

Essayer de tenir son « livre de la jungle ». On y conserve les étiquettes d’achat de nos plantes et les conseils du marchand, on note quand elles font grise mine, ce qu’on a tenté pour les soigner, si on les a déplacées. Un outil très précieux, à la longue, que ce carnet de santé…